Ce blog s'apparente de plus en plus à un fil de lecture et de préoccupations qui en disent très certainement plus sur moi que sur le monde. J'exprime l'idée au travers d'un des premiers articles dont je me suis fait avec enthousiasme le relais en janvier 2014 que cette affaire de liberté, de respect de la vie privée, d'écoutes, de ciblage(!!), de surmultiplication des matraquages médiatiques contraint le peuple à réaliser ce qu'il est, le seul responsable de cette fatale inertie dont on dit bien qu'elle nous conduit droit dans le mur ; rappelez-vous de tous ces thons à qui Nemo propose de nager vers le fond pour "échapper" au filet, n'est-il pas sublime que ce fut son papa, poisson clown pélagique, qui dû lui servir de porte-voix ? Gardons au moins l'espoir en la famille...
En cela l'écriture est une bénédiction et internet une sacré paire d'ailes bizeautées.
Paradoxalement et sans aucun compte de ses bienfaits la lecture est d'une inpécuniosité crasse, comment s'y tenir sans le mécénat ou la subvention, toutes choses qui ne tombent pas du ciel en pluies régulières. Le pauvre homme et l'argent, quand je pense, et j'ai vu, que même à l'école la chose se perd...
Les appels au don, je comprends, j'en retiens par centaines mais ces pti panneau pour compte Paypal, je les révère. Tout autant cette géométrie de publicités qu'il convient de bloquer en modernisant sa machine ; puisque je n'ai pas à farfouiller les caniveaux de la république pour avoir les nouvelles du front, ni à penser qu'il faille moderniser quoi que ce soit tant la catastrophe multidimensionnelle est dorénavant autonome, je me sens agressé dans mon voyage immobile au pays des mots, et faut bien l'avouer ponctué de quelques vidéos.
En même temps je suis chaque fois un peu plus mortifié de ne pouvoir contribuer. Je vois là une des magies du marketing faire son oeuvre sur quelqu'un qui ne compte pas,
Tous les élans du net n'iront pas vers la réindustrialisation de la France, le plein emploi et les week-ends au parc, çà c'était avant.
Il ne faudrait pas imaginer que de tous temps les peuples ne sont pas mélangés avec bonheur, il y a forcément des exemples, des souvenirs, toute une histoire qui peine à trouver de l'audimat mais qui n'est pas perdue pour tout le monde.
Rendez-vous compte que la colonisation de l'Afrique du Nord par le Nord est peut-être une conséquence d'incessants raids sur sa population côtière, une sorte de politique visant à éradiquer le problème à la source, un excellent moment d'histoire que je dois à la mouette joviale, comme d'autres que moi ; j'en retiens la castration à la pince à couilles des esclaves blancs et me dit que ces gens en cravate sont comme nous : ils savent être pris pour ce qu'ils sont.
Cela dit, lisez un beau jour Basilica, Terre des origines de Orson Scott Card, vous saurez alors comme moi que les moyens techniques sont seuls en cause, de tous ordres ils sont le prolongement des gouvernances, la dernière frontière.
Voila voilà une pensée pour nos compatriotes otages de l'utopie, et de leurs bas instincts aussi un peu.