Un déficit de 13,4 millions de colonies d’abeilles pour bien polliniser nos cultures, lisé-je. Je me demande combien a coûté ce chiffre plutôt que ce qu'il vaut.
L'abeille c'est un bel étendard, mais en voilà une info qui fait une belle jambe aux colonies des îles du Pacifique Sud menacées sur le devant de le scène par l'épandage anti-moustique. Ah bon ? "L’Europe a décidé d’investir dans la recherche, la prévention, la création de nouvelles zones naturelles protégées dans lesquelles les pesticides seront interdits". Oulala si c'était vrai croyez-vous qu'il faille avoir une intelligence hors du commun pour que la Polynésie apparaisse à l'Europe comme le lieu rêvé pour passer à l'action, rendez-vous compte interdire les pesticides...
Ca tombe d'autant plus comme une cheveu sur la soupe qu'il se rapproche le temps d'en finir avec deux espèces d'oiseaux importés, nuisibles à notre tourisme florissant, et un peu aussi aux populations de cui-cui du cru ; au mieux sera-t-on certains de ne rien voir venir après les élections que pour une fois un max de gens attendent, quelle plaie ces affaires de rendement, de remise en jeu des portefeuilles et autres places à l'ombre !
Remy Dujardin, observatoiredeleurope. com, se veut rassurant, c'est louable, il reste de la place pour l'abeille survivant malgré tout, et doute des actions humaines en faveur de la sauvegarde puisqu'il détruit par ailleurs et systèmatiquement tout ce sur quoi il se penche. Il rappelle tout de même qu'en Chine c'est manuellement qu'on transmet le pollen d'une fleur à l'autre, bonjour la vie du Chinois des champs.
Finalement nous resterons dans le post-moderne un bon bout de temps encore, la cause des abeilles sert des intérêts loins de toute conscience écologique se voulant protectrice d'espèces grandement utiles mais menacées ; et au nombre desquels l'électeur n'est pas.
Au plaisir de vous lire